Penrite Alpenbrevet 2009 - Start am 7.8.2009

Das Alpenbrevet 2009 ist eine Hommage an den Kultfilm der 60er Jahre „The Italian Job“ mit Michael Caine.

Réportage de David Genillard, Naviagateur de Georges Donni

Le col de Finestre et la Strada dell’Assietta, menant à Sestrières (I)… Un souvenir cuisant pour les pilotes inscrits au 7e Alpenbrevet. Et trois heures d’enfer pour les superbes bolides des années 1950 à 1970.

Sur la piste de terre et de gravier en piteux état, Georg Dönni slalome entre les ornières, flirtant à tout instant avec le précipice. Une odeur d’essence envahit l’habitacle de sa Jaguar MK1 de 1959. La mécanique souffre. «Comme chaque année, la route a été dessinée sur une carte, explique l’organisateur du raid. On ne l’a jamais parcourue intégralement. Nous nous attendions à ce que ce soit dur mais pas à ce point!» En travers de la route de l’Assiette, un pot d’échappement perdu par une MG B de 1965. L’odyssée alpine a laissé des cicatrices. Au final, seuls quatre véhicules sur la petite soixantaine au départ arriveront à Turin par la route prévue initialement.

Il est déjà plus de 3 h du matin. Malgré les 600 kilomètres avalés depuis le départ de Steg (VS), douze heures plus tôt, les pilotes tentent de s’accrocher. Certains ont déjà abandonné et le terminus par l’autoroute. Pépins mécaniques, fatigue ou nausées provoquées par une route sinueuse: les causes sont variées.

Pas de quoi décourager les pilotes et leurs navigateurs respectifs qui ont roulé durant plus de 15 heures d’affilée, parcourant 850 kilomètres, gravissant 16 cols. «J’adore faire la route de nuit, confie la Genevoise Cornelia Cendre qui en est à son 3e Alpenbrevet. C’est le meilleur moment. On peut aller au rythme que l’on veut. Il n’y a pas de trafic et on voit mieux arriver les voitures avec les phares.»

Créé il y a sept ans par Georg Dönni et Balz Bessenich, l’Alpenbrevet a vu son succès aller crescendo. «Sur la première édition, il y avait douze véhicules au départ. Cette année, on en a près de 60. Et nous avons dû refuser du monde.» A l’origine de ce «rallye», la volonté de réunir des passionnés de vieilles voitures sur les routes des Alpes. «Ce n’est pas une course mais bien une balade, précise le Lucernois. Chacun y va à son rythme.» Condition sine qua non pour être du voyage: les bolides engagés doivent tous dater d’il y a au moins 25 ans.

Jaguar E-type, Alfa Romeo Giulia ou Mini-Cooper: le casting de cette cuvée 2009 évoque volontiers celui du film The Italian Job, sorti en 1969. «Pour les quarante ans du film, nous avons voulu marquer le coup avec un parcours un peu spécial», raconte le garagiste spécialisé dans la restauration des Jaguar classiques. L’occasion de découvrir quelques lieux de tournage mythiques. Comme la route du col de Nivolet, où se termine le film, ou l’usine Fiat de Turin, cadre d’une course-poursuite à couper le souffle. «Il nous a fallu trois ans pour y arriver, explique Georg Dönni. Cela nous a demandé beaucoup de recherches pour tenter de retrouver où avaient été filmées les différentes scènes.»

Et à entendre les conducteurs, l’idée a eu du succès. «C’était un bon parcours, cette année», se réjouit René Felder. Le Schaffhousois fait partie des rares élus à avoir dompté la route de l’Assiette: «Brutal! résume-t-il en suisse allemand. On a hésité à prendre un raccourci mais on a préféré continué. Et on ne regrette pas!»

 

 

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